Le syndrome du bon élève : 5 remèdes pour y recourir !

À l’école, 

Vous aviez l’habitude d’être félicité à longueur de journée pour vos notes et vos classements ? 

Au travail, 

Vous avez ce souci démesuré de devoir toujours faire très bien ?

Vous êtes fiable et efficace, et vous ne refusez jamais aucune tache ? 

Vous cherchez continuellement la reconnaissance dans votre travail par vos supérieurs, vos collègues et vos amis ? 

En réalité, 

En dépit de votre dévouement, vous n’arrivez pas à satisfaire les attentes de vos supérieurs tandis que vous observez l’avancement hiérarchique et l’augmentation de salaire de vos pairs ? 

Vous êtes atteint(e) du syndrome du bon élève 

Rassurez-vous, le syndrome du bon élève n’est pas une fatalité, Nyota vous propose 5 solutions pour y remédier !

Edward Deci et Richard Ryan ont distingué la motivation extrinsèque, celle qui vous emprisonne, et qui conduit l’individu à réaliser une activité pour des raisons instrumentales externes (récompense, évitement d’une sanction) ) à la motivation intrinsèque, celle pour laquelle vous devez aspirer, car elle pousse l’individu à s’engager librement dans une activité́ pour elle-même (du fait de la satisfaction qu’il en retire en la pratiquant). 

Posez-vous ces trois questions : qu’aimez-vous réellement faire dans l’entreprise ? Qu’est-ce qu’un bon travail pour vous, hors de toute évaluation extérieure ? Qu’est-ce que vous espérez pour vous-même en restant dans cette entreprise ? 

Après y avoir répondu, demandez-vous si les réponses sont cohérentes avec ce que vous faites actuellement dans l’entreprise.

La confiance en soi est primordiale. Explorez vos points forts. Écrivez-les, relisez-les et répétez-les. Avoir confiance en soi et en ses qualités vous permettra de dégager de l’assurance et de mettre vos atouts en avant. En connaissant votre propre valeur, les opinions des autres auront moins d’emprise sur vous. Vous pouvez même recourir à l’accompagnement de coachs en développement personnel ou des psychothérapeutes pour gagner en clarté. 

Pour atteindre le poste de vos rêves, vous devez prendre conscience que vous avez la capacité de réussir. Ne laissez pas des excuses infondées vous limiter dans la poursuite de vos objectifs. Vous devez essayer, échouer, réessayer, jusqu’à réussir, plutôt que vous imaginez que le poste de vos rêves vous sera refusé d’emblée. 

Ensuite, exprimer clairement vos souhaits. Si vous ne les formulez pas clairement, comment les autres pourraient savoir ce que vous désirez ?  Prenez le temps de définir vos souhaits par vous-même, puis partagez-les avec votre partenaire, votre recruteur ou toute personne qui joue un rôle dans la réalisation de vos aspirations.

Il est essentiel de cultiver votre image professionnelle pour vous extirper de l’étiquette du simple bon élève. Cela implique de maîtriser l’art de réseauter afin de recueillir des informations précieuses qui nourriront votre stratégie de positionnement. Il est primordial de dévoiler votre véritable potentiel, vos compétences et vos valeurs. Cela jouera un rôle déterminant tout au long de votre parcours professionnel.

Il est crucial d’oser dire non, de refuser des tâches qui ne relèvent pas de votre responsabilité ou qui ne vous plaisent pas. Si vous continuez à dire oui à tout, vos collègues et supérieurs risquent de prendre l'habitude de vous confier systématiquement leurs tâches. Il est essentiel que vous évitiez de vous sentir submergé(e) ou stressé(e) par une charge de travail excessive. Bien que cela puisse surprendre au début, le plus important est de préserver votre bien-être mental. Alors osez !

- Antonia Csillik et Fabien Fenouillet, Psychologies pour la formation, 2019, chap. 13, p. 223 à 240

- Sophie Péters, "Le syndrome du bon élève", Le coin du coach, lemonde.fr, 06/11/201